Lord Dagan

Se présenter... Exercice toujours difficile, parce qu'il faut jongler entre ce que l'on pense être, entre ce que les gens pensent deviner de vous même, et ce que vous voulez paraître. C'est d'ailleurs assez drôle, le grand écart qu'il peut y avoir entre le fantasme et la réalité. Mais bref !

Sache, toi lecteur, que je taille dans le gras. A coup de faux, de serpe, d'épée. Parfois, j'y vais directement à l'explosif, tendance nucléo-nucléaire. L'épaule directement dans ton abdomen, afin de te secouer, jusqu'à voir non pas des étoiles, mais des trous noirs dansants devant tes yeux, tel une symphonie macabre et désordonnée. Je pense avec le cœur, et j'écris avec les genoux. Ca peut parfois être sale, bien sale, et j'ai déjà du changer dix fois de femme de ménage. D'ailleurs, il reste souvent des morceaux dans les angles difficiles d'accès.


Papy râleur pour beaucoup, ce n'est pourtant pas de ma faute. Le JV, comme tout média, est soumis à des comportements d'une répugnance bien moderne. Politique éditoriale ultra-capitaliste, malhonnêteté intellectuelle, renouvellement famélique, communauté de plus en plus dégueulasse, bien caché dans ce net aux relents d'excréments. Oui, j'avais prévenu : c'est sale.

Alors vous avez compris, ce n'est pas avec moi que vous aurez de magnifiques articles à la gloire du mainstream et du over-hypé. David Cage, Ubisoft, Blizzard, Minecraft et autre League of Legend, c'est pas ma tasse de thé. J'en donnerais même pas un morceau à mes chiens. J'y tient trop. Ma came, c'est le beau, le bien écrit, le fun, l'intelligence. Ah, le RPG aussi ! Contre vents et marées.

Mais parfois, vous aurez la surprise de me voir autrement qu'en vieux dégénéré couinant. Parfois, la lumière se fait dans ma tête, et là, c'est l'explosion de superlatifs. Ben oui, vous imaginez bien que si tout était à jeter dans ce média, je n'écrirais plus rien. Il existe encore du bon, du très bon même. Tout les ans, on arrive à mettre la main sur LE jeu qui vous fera, le temps de quelques heures, le marasme vidéoludique dans lequel nous vivons depuis 2006. Bon, j'ai pas encore trouvé ma perle 2014, mais il y a encore du temps. Vous voyez, je ne désespère pas à longueur de journée !