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 Mon espion m'a miaulé [La Légion de Bast]

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Maiffa Inès

Maiffa Inès


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Mon espion m'a miaulé [La Légion de Bast] Empty
MessageSujet: Mon espion m'a miaulé [La Légion de Bast]   Mon espion m'a miaulé [La Légion de Bast] I_icon_minitimeDim 26 Oct - 13:25

Chapitre 1

‘’Un héros peut avoir n’importe quel forme, mais quel est donc son essence ? Est-ce ses compétences ? Sa prouesse au combat ? Suffit-il de combattre pour des valeurs qui semblent juste ? Je ne pense pas. C’est en tout cas quelque chose qui me manque.’’
Journal de Jane Aden

***

Etats-Unies d’Amérique
Century City
 

« Tu en penses quoi de ce projet ?
- Et bien écoute, ce n’est pas encore trop précis, il faudrait qu’on soit vraiment sûr cette fois.
- Bon alors écoute. Avec notre nouvelle version de l’Ebola, ça va assainir l’Afrique et une bonne partie de l’Europe vu que les individus infectés vont essayer de franchir la Méditerranée. Avec une bonne chance pour que ça se repende aussi un peu en Asie et au Moyen-Orient.
- Oui jusque-là, je te suis. Mais qu’en est-il du reste ? Tu sais, l’impact que ça a sur la faune et la flore ? Risque-t-on d’être infecté à notre tour ? Est-ce que ça va muter dans le futur ?
-Et bien… »
Devant l’indécision de son collègue, le second porta un grand coup à la tête du premier.
« Imbécile ! Ça ne t’a pas suffi tous les ennuis qu’on a eus à cause des Nihilistes ? On a déjà eu de la chance que ça n’ait pas créée un autre désert au Brésil mais on a perdu des dizaines d’éléments prometteurs à cause de leur erreur. Et tu sais à quoi c’est dû ? Parce qu’ils se sont précipités sans répondre à ces questions ! Alors t’arrête tes sottises et tu travailles encore sur ton projet. Il est hors de question de le démarrer actuellement. »
Et pour la forme, il lui en recolla une.
« Messieurs, nous avons un problème. »
Les deux autres se tournèrent alors vers le nouvel arrivant. A sa voix, on le sentait important et il l’était.
« De nouvelles informations viennent de tomber. Des simiesques ont eu des informations vitales sur notre moyen de communication. Ils sont en train de préparer une machine pour nous capter. La Mascarade est en péril. »
Une voiture passa à côté du jardin et éclaira les trois chats présents. Le plus important était un grand persan noir, les deux autres des chartreux. Les trois battaient frénétiquement de la queue tout en ayant le poil irisé à cause du stress et pour cause : la Félinité Mondial était en danger !
 

***

 

Quelque part à Montpellier dans le secteur industriel
23h54
 

Près du distributeur d’eau courante, des membres du GIGN avaient bouclé un bâtiment entier. Mais en se rapprochant, on peut apercevoir sur leur gilet un drôle d’insigne représentant une rose. Il s’agissait des Rose-Croix, une société secrète suspectant les chats de vouloir gouverner le monde. Le caporal André Matador était à l’étage en train de fumer une cigarette quand son bras droit frappa à la porte. Il l’autorisa à entrer avant de faire les vérifications d’usages pour vérifier l’identité de l’individu en face de lui.
« Nos préparatifs ?
- Nous sommes en mesure de vous confirmer que le produit n’agit que sur les chats. Eux seuls tomberont malade. J’ai fait le test sur moi-même. »
André posa affectueusement sa main sur l’épaule de son caporal.
« La prochaine fois Jérôme, si tu me refais ce coup-là, je te démolis la gueule. Je ne veux perdre personne. 
- Pardonnez-moi monsieur.
- Ce n’est rien. Allez-y. »
Pendant ce temps-là, au pied du bâtiment, une forme féline massive se glissait habilement dans l’ombre. A l’abri derrière une caisse, il observa une porte de service.
 

23h55
La porte s’ouvrit pour laisser sortir un homme armé d’un fusil, une cigarette à la main. Malgré sa taille, l’animal avait des coussinets en velours et se glissa sans bruit juste avant que la porte ne se ferme. L’intérieur du rez-de-chaussée n’était qu’un bazar sans nom de caisses pêle-mêle. Le gros matou renifla alors, humant l’atmosphère et ne tarda pas à détecter des produits chimiques que son organe de Jacobson trouva ignoble et empoisonné.
Mi’Rii
Mi’Rii
Ah, ça, c’était le miaulement télépathique du vieux mentor résonnant dans sa tête pour le prévenir qu’il va le contacter.
« Gra’Ow ? Comment c’est à l’intérieur ? »
Le grand félin qui s’avéra être un Main Coon a la fourrure d’un bleu-gris uni. Il frotta sa tête contre une caisse pour la marquer et retrouver une éventuelle sortie en cas de besoin avant de répondre.
« Ca sent mauvais au sens littéral Mi’Ri. Ils ont finalisé leur projet.
- On s’en doutait. Tu sais bien pourquoi tu es là après tout n’est-ce pas ? »
Les agents de la race des Maine Coon n’étaient pas souvent sollicités pour des missions d’infiltration… Sauf quand la discrétion devient secondaire. En d’autres termes, ils étaient souvent les derniers recours pour les chats dans la globalité de la race. En milieu urbain, leur taille et leur carrure ne passe presque jamais inaperçu, même de nuit. Avec les Rose-Croix se rapprochant de plus en plus du Voile de la Mascarade, plus soupçonneux que jamais, la plupart des Maine Coon sont cantonné aux missions se déroulant en milieux non urbains, en politique, ou, comme dans le cas présent, dans des missions presque suicidaire de la dernière chance.
« La Félinité de France repose encore entre mes coussinets pour changer.
- Arrête de parler comme un simiesque et met toi au travail.
- Humain. Et je suis déjà au travail. »
Silencieusement, Gra’Ow trottina entre les caisses, s’arrêtant régulièrement pour écouter les divers sons. Il y avait des discussions humaines plus haut, mais aussi parfois, entre les caisses. Des bruits de pas qui se rapprochait ou qui s’éloignait. Il se rapprocha de l’odeur nauséabonde que dégagea le produit mortel, mais à son grand énervement, se rendit compte que celle-ci se déplaçait aussi. De plus, un autre humain se dirigeait vers un croissement qu’il allait emprunter.
 

23h56
Jérôme navigua au milieu du labyrinthe de caisse, la solution dans un jerrycan. Il comptait passer par la porte principale. Après tout, il n’avait pas à se cacher. Même si son produit allait tuer les chats, il pourrait toujours prétendre que c’était pour contrer une attaque terroriste biochimique.
Au même moment, un certains Franck qui patrouillait par-là l’aperçu de dos. Armée d’un fusil à pompe, il vérifia les environs à la lampe-torche qui était accroché à son fusil et ne vit rien de suspect. Après s’être attardé un peu pour vérifier un éventuel bruit suspect, il se retourna et partit de son côté.
 

23h57
Gra’Ow qui s’était caché en dessous d’un carton sentit que l’humain patrouilleur repartait dans l’autre sens. Il allait pouvoir passer. Il avait beau être un grand matou, Gra’Ow restait un agent très discret. Ce qu’il ne pouvait faire à cause de sa taille, il le compensait par son astuce. L’un de ses trucs, c’était le coup du carton. Les humains étaient fainéants, ils ne pensaient jamais à vérifier en dessous. Il fallait en choisir un bon, un pas trop petit, mais suffisamment grand pour qu’on puisse se déplacer avec rien qu’en se dressant sur ses pattes, et au besoin, se cacher en se plaquant sur le ventre. Après, il faut garder son bon sens et longer les murs, parce qu’un carton en plein milieu du passage, même un humain trouve ça suffisamment louche pour regarder en dessous.
« Mi’ri, tu es en position ?
- Oui, tu es où ? Je ne te vois plus… ah… Encore cette technique stupide.
- Ca m’a sauvé la fourrure de nombreuse fois. Tu peux me guider ? »
 

23h58
« Le simiesque au jerrycan se dirige vers l’entrée principal. Elle est gardé par au moins trois d’entre eux, alors tu ferais mieux de te dépêché. »
Restant sous son carton, l’agent félin accéléra l’allure.
 

23h59
10 mètres restant avant la porte d’entrée
Gra’Ow repéra l’homme. Il se concentra alors. Tout d’abord, il fit voler le carton au visage de l’humain qui en fut surpris. Il se contorsionna tout en se saisissant de son revolver. Gra’Ow en profita pour se concentrer sur le bouchon du jerrycan et le fit sauter mentalement. Le liquide nauséabond se répandit alors sur le sol tandis que l’humain hurla :
« On est attaqué ! »
Ce fut immédiatement le branlebas de combat. Quatre humains armés de fusil débarquèrent presque immédiatement et commencèrent à fouiller le coin.
« Gra’Ow, n’oublie pas qu’il faut aussi s’occuper de leur réserve et faire disparaître leur recherche.
- Je sais Mi’Ri, je suis déjà en chemin.
- Sur ta gauche. »
Le Maine Coon eu tout juste le temps de se planquer dans une caisse renversé pour laisser passer deux paires de bottes. Le vacarme était à présent installé dans l’entrepôt. Gra’Ow pouvait à présent sauter de caisse en caisse sans attirer l’attention, même avec son poid, le bruit des bottes sur le sol couvrait le bruit qu’il faisait.
« L’humain s’est rendu compte que tu as utilisé la télékinésie ?
- Certainement, mais il ne m’a pas vu. »
Sautant habilement en profitant des ombres, le chat trouva grâce à son odorat la réserve. Elle était gardée par pas moins de deux sentinelles, armés de pied en cap et protégé par de grosses couches de protections que les humains appelaient Kevlar. Derrière eux se trouvait divers ustensiles de chimie, avec beaucoup de papier éparpillés sur d’autres tables.
« Je ne te vois plus Gra’Ow, tu es en plein milieu de tout ce fatras.
- D’accord, surveille les alentours. »
Le chat analysa la situation. Au moins mouvement suspect, les sentinelles utiliseront leur fusil. Il pourrait faire le tour pour les mener à détruire malgré eux le matériel de chimie par un tir malchanceux, mais ces humains étaient bien entrainés, ils savent maîtriser leur nerfs. Il pourrait utiliser sa télékinésie directement sur les objets, mais il lui faut se concentrer pour être efficace et il ne pourrait pas détruire assez rapidement suffisamment de matériel. De plus… Il ne sait pas quoi détruire en premier et il reste le problème des notes.
« L’humain au jerrycan se rapproche de ta position. Il faut que tu fasses vite. »
Au grand maux, les grands remèdes comme le disent les humains alors. Le chat observa un objet rond à la ceinture du garde et s’empressa de tirer sur le petit objet métallique appelé goupille. Comme prévu, les deux paniquèrent, jetèrent la grenade et partirent se mettre à couvert. Gra’Ow, lui, galopa aussi se mettre dans une caisse juste avant l’explosion assourdissante.
« Tu es trop gentil avec eux Gra’Ow… »
Pas de pertes, tout était détruit visiblement. Maintenant… s’échapper.
 

***

 

Annexe du Conseil de Paris de Montpellier
 

« Agent Gra’Ow, vous avez sauvé de nombreuses vie aujourd’hui. Comme toujours. Et comme d’habitude, vous serez récompensé. Malheureusement, ce ne sera pas pour tout de suite.
- Qu’elle est la mission ? »
Le chat qui faisait face à Gra’Ow était un autre Maine Coon. Il faisait partie de la lignée des Griffes d’Acier, on dit que les membres de cette lignée avaient une telle force qu’il pouvait trancher la gorge des humains malgré leur taille.
« Vous allez loger chez un scientifique. Il est en train de préparer une machine pour capter nos communications. Votre mission sera de déterminer l’avancé de ses recherches. On déterminera au fur et à mesure ce qui devra être fait.
- Encore le Grand Jeu n’est-ce pas ?
- Forcément. C’est un véritable carrefour politique. Personnellement, vous savez que notre faction…
- Les progressistes ?
- Oui. Nous sommes divisés là-dessus mais nous sommes d’accord pour dire que ça peut être une avancée décisive de nos idées.
- Je ne soutiens personne, vous le savez bien non ?
- Mais vous aimez suffisamment les humains pour les respecter. Comme nous. Mais tous les autres seront contre nous. Ce que vous direz dans vos rapports sera décisif. »
Gra’Ow était embêté, mais il était d’accord. Même s’il ne faisait pas partie de leur faction, il aimait bien les idées des Progressistes.
Les Progressistes militent pour le rapprochement des humains et des félins. Certains militent même pour révéler la véritable nature des chats aux êtres humains, et donc, de briser la Mascarade.
« Je verrai ce que je peux faire. Je pars quand ?
- Dans deux jours, l’humain va faire l’acquisition d’un nouveau compagnon. Sa femelle vient de le quitter et il se sent seul. Tu es de repos jusqu’à ce soir, ensuite, tu partiras pour la Normandie.
- Il est français.
- Non, mais il a décidé de changer de vie. »
Gra’Ow savait que les humains pouvait prendre des mesures extrême à cause de leur émotions.
« Dans ce cas, je reviendrais ici dans quelques heures. A tout à l’heure Mia’Raw »
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