Aronaar, Liche transdimensionnelle

Puisqu'il faut céder aux convenances humaines, voilà quelques lignes à mon propos.

Déjà, je ne suis pas un hardcore gamer. La notion continue de m'amuser, les gens s'abîment parfois dans un trop plein de sérieux pour un domaine relevant du divertissement, ce qui conduit à porter des jugements vaseux et créer une mauvaise ambiance. Il y a des egos en surbrillance pour des performances virtuelles...
Je ne suis donc pas quelqu'un recherchant le challenge à tout prix, je veux progresser de façon fluide, pas combattre le jeu pour pouvoir avancer.
Mes genres préférés ? La stratégie/tactique, le RPG, les jeux de cartes, mais je préfère des éléments transcendant les genres : une bonne histoire, le cas échéant (pour un jeu comme Mario Party on s'en fichera quelque peu) me paraîtra plus importante qu'un gameplay très original ou "seulement" bien rodé. Sûrement à cause de ma sensibilité d'écrivain, mais plus le temps passe, plus je constate que l'intrigue, la narration deviennent trop souvent des éléments accessoires, de simples outils pour implémenter un gameplay. 

J'aime ainsi (parfois) réfléchir sur le fond des jeux vidéos, ce qui ne m'empêche pas d'avoir un penchant morbide pour les très mauvais jeux. Verbeux, mon style se mâtine de traits d'esprits (plus ou moins brillants) de sarcasme et d'ironie, j'aime à donner de la substance à mes critiques et les rendre ainsi plus agréables à lire.
Je peux parfois manquer un brin de tolérance, notamment face à certains jeux étant majoritairement loués (comme Resident Evil 6) alors que cela fait naître en moins un sentiment de profonde perplexité, car hélas, la communauté des joueurs recours plus volontiers à des vérités personnelles, des phrases choc et le mépris de l'avis d'autrui, plutôt que par des jugements bien argumentés.
Et ça, c'est un autre de mes "trucs" : des avis constructifs et travaillés, une denrée trop rare.
Il m'arrive ainsi de ne pas mâcher mes mots pour une critique, mais j'estime que l'honnêteté vaut mieux que des appréciations/encouragements sans fondements.

Et, un peu partout, de l'humour, que diable ! L'existence peut se montrer déjà assez terne sans en rajouter une couche. Le jeu vidéo est tout de même fait pour s'amuser, chose qui passe en sourdine de temps à autre quand on voit les débats fiévreux et haineux auxquels il peut donner naissance.

Voilà voilà. Accessoirement, je suis à l'origine du projet PixaRom, mais je ne suis pas du genre à me mettre en lumière (même si Nnam m'appelle "maître" ou Dagan "le Patron" : l'équipe forme une joyeuse petite famille dysfonctionnelle).
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